
Tout un réseau de bénévoles s’est mobilisé autour de Marie Christine Becquart pour confectionner et fournir plus de 50 surblouses à la demande de Françoise Marie Lemoine, directrice de Pro-Insert Yvelines qui avait du mal à s’en procurer.
Ainsi, Marie Christine a pu effectuer ce travail grâce à la collaboration d’une huitaine d’amies couturières
En effet, l’activité de Pro-Insert a bien repris et ces surblouses sont utilisées par le personnel sur les chantiers de nettoyage et aussi de plus en plus sur des chantiers de désinfection qui vont presque compenser la perte de chiffre d’affaires de ces 2 derniers mois.

Cette période inédite force la capacité de résilience de nos entreprises !
Depuis le 17 mars dernier, la plateforme de Bio Yvelines est restée mobilisée pour accueillir au mieux les collectes de déchets verts de notre région. Les apports de matières ont beaucoup diminué.
Plusieurs équipes ont été constituées afin d’assurer cette activité réduite, et que chacun soit impliqué. Nous avons eu recours à l’activité partielle qui permet un maintien de salaire.
Un comité de pilotage se réunit fréquemment par vidéo pour adapter l’organisation du travail, en fonction de l’activité et des directives publiques.
Maintenir notre capacité à poursuivre notre mission sociale et préserver la santé de nos salariés et clients sont nos objectifs prioritaires.
Nous avons donc continué à accompagner nos salariés en insertion par téléphone, le plus fréquemment possible. L’essentiel est de maintenir le lien pour que la période de confinement ne se transforme pas en enfermement. Beaucoup vivent dans des conditions de logement précaire et n’ont pas toujours les moyens d’accompagner leurs enfants dans le suivi scolaire.
Les salariés ont montré depuis le début leur volonté de travailler, de maintenir les liens entre eux.
Nous continuons aujourd’hui avec deux équipes qui travaillent une semaine sur deux, afin de diminuer le nombre de présents dans nos locaux et préserver les distances de sécurité.
Toute l’équipe de Bio Yvelines travaille pour faire de cette crise non pas un moment de rupture mais une période pour saisir de nouveaux possibles.
Enfin, voici un témoignage recueilli auprès d’un de nos salariés en insertion :
A. habite dans un foyer d’hébergement et les jours où il ne vient pas sur notre plateforme, il va livrer des repas aux SDF de son quartier. Lorsque je lui ai conseillé de prendre soin de lui, il m’a répondu : « quand je vois le sourire dans les yeux des personnes à qui je donne à manger, je suis sûr de ne pas me tromper ! »
YES MAISONS LAFFITTE par Philippe Maupin :

